Je me suis rendu, jeudi 25 juin à la réunion organisée à la mairie de Xirocourt, pour évoquer la problématique du très haut débit dans le Saintois.
En présence de Jean-François Husson, sénateur, Dominique Lemoine président de la communauté de communes du Pays du Saintois ainsi que Gauthier Brunner, conseiller départemental, de nombreux maires et élus du secteur ont pu faire part de leurs revendications à un représentant de chez Orange, ainsi qu’à la personne en charge du sujet au conseil départemental.
Les élus ont expliqué la situation de la couverture – ou plus l’absence de couverture – de leurs villages, tant en terme d’internet que de téléphonie mobile.
Le représentant d’Orange a présenté une technologie nouvelle, dite PMR, qui permettrait de résoudre ce problème de très bas débit dans les communes. Il s’agit d’une technologie à mi-chemin entre ADSL et fibre. Il a précisé que certaines intercommunalités l’avaient déjà adoptée, tout en précisant qu’elle avait un coût. L’intérêt de la communauté de communes, forte de 55 communes est donc d’éventuellement négocier pour obtenir des économies d’échelle.
Le représentant du conseil départemental présenté sa technologie WIFIMAX déjà disponible sur le secteur via le prestataire ozone mais avec un débit assez faible. Il a expliqué que ces débits seraient augmentés et la couverture améliorée mais a été incapable de fixer un calendrier clair bien que je l’aie relancé de nombreuses fois.
J’ai demandé si l’échéance était en réalité 2022 (dans 7 ans !) c’est à dire la fin du plan très haut débit du gouvernement, ce que nous ne pouvons nous permettre d’attendre.
Il n’a là encore pas répondu de façon claire. Il table sans certitude sur un horizon 2018, après une mutualisation des coûts avec les Vosges et la Meuse, dans une nouvelle usine à gaz créée pour l’occasion.
Cette réunion a eu le bénéfice de poser ce sujet du quotidien sur la table. Je vais continuer à m’engager sur ce thème car il est hors de question d’attendre si longtemps pour voir notre territoire couvert, au risque que le Saintois perde sa population d’ici là.