La colline de Sion est menacée par l’implantation de 6 éoliennes de 150m de haut sur les communes de Avrainville et Hergugney, dans les Vosges, à la frontière avec la Meurthe-et-Moselle.
Il s’agit là d’un projet ressuscité après avoir été cassé une première fois, lorsqu’il était prévu du côté Meurthe-et-Moselle. Il a seulement été décalé de 50m.
Il s’agit d’une atteinte au caractère préservé du Saintois, connu pour ses paysages. Le Conseil départemental n’a-t-il d’ailleurs pas érigé la Cité des Paysages à Sion, avec une terrasse pour que l’on admire le panorama depuis la Colline ?
En plus d’être une nuisance visuelle depuis la Colline, ces éoliennes sont dangereuses pour la biodiversité. Selon les relevés effectués par des associations de préservation de l’environnement, de nombreuses espèces rares d’oiseaux, et de chauves-souris évoluent dans la zone d’implantation prévue, et seraient directement menacées par ces éoliennes.
Le maire d’Avrainville, lors de la réunion publique du 4 mars dernier, a reconnu qu’il était pour les éoliennes, tant que ce n’était pas sur ses terrains !
Vendredi 25 mars, le conseil municipal d’Hergugney a voté contre le projet d’éoliennes, contre l’avis de son maire, grand partisan du projet : 6 contre, 2 pour, 1 blanc.
Je déplore la réponse du préfet de Meurthe-et-Moselle, que nous avons alerté, et qui estime n’être pas concerné car ces éoliennes seraient situées dans les Vosges. Il est pourtant concerné, puisqu’une trentaine de communes alentours, situées en Meurthe-et-Moselle, sont interrogées sur le projet. Et bien sûr, la Colline de Sion, mais aussi le Château d’Haroué situés en Meurthe-et-Moselle, auraient vue sur le parc éolien.
Pour ces raisons, mais également bien d’autres, je me suis engagé avec l’Association pour le développement durable du Saintois et de la Lorraine contre ce projet.